Qui d’entre vous n’en a jamais rêvé ?
Des années durant, ce rêve m’a habitée.
18h00, un 04/01/2004, l’avion de Malindi est en direction de Nairobi. Nous sommes dedans. A cet instant, nous avons encore du mal à croire que c’est vrai, que c’est nous, notre tour…
Vous l’avez compris, je parle de notre safari en Tanzanie.
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Notre vol n’a duré qu’1h30 mais la sensation qui vous envahit à cet instant une fois le pied posé au sol, croyez-nous…
A l’atterrissage, Mathew nous attendait comme prévu.
Notre contact s’était fait par Internet. Son aide nous a vraiment impressionnés. Tantôt traducteur, intermédiaire, chauffeur… nous souhaitons par ces quelques mots lui redire encore une fois tous nos remerciements vis à vis de sa gentillesse, serviabilité…
Le Carnivore fût notre premier souvenir de restauration. Notre première nuit : l’hôtel Panafric.
Photo g à d : Enzo, mon mari – Umberto – Roberto – Dany (moi-même) – Gino – Giuliano – Carmen
Namanga était notre étape dès le lendemain matin. C’est la frontière qui sépare ces deux pays que sont le Kenya et la Tanzanie. Le départ était prévu en début de matinée 7h afin d’y arriver de bonne heure.

Nous avions tout prévu sauf bien évidemment…
Arrivés après, la vue pourtant spectaculaire de ce dernier ne fera aucun blessé. 20 minutes plus tard, la route s’ouvre à nouveau devant nous .
Les vacances, se savoir ici, quel bonheur !!!
Mais quelquefois le bonheur connaît certains contre-temps. Par manque de chance, nous avons gagné la partie « crevaison » !!!

Nous reprenions le cours de nos vacances lorsque…
…un autre accident
Concernant l’horaire, nous avions prévu large.
Mais de ces faits, le rapprochement de la frontière à l’heure prévue était déjà plus que dépassée.
Le passage obligé : Namanga.

Quelques procédures plus tard mais surtout et encore une heure de patience pour formalités sont venues se rajouter à ces instants déjà présents.
Pour information, nous devions rejoindre le parc du Serengeti, où plutôt ces plaines sans fin avant la fermeture :18h mais nous devions aussi faire une étape dans la ville d’Arusha.

Cette attente nous a permis par l’intermédiaire de Mathew de faire la connaissance de notre
guide côté Tanzanie…
…Stefano
Notre souhait est simplement que vous aussi ayez la chance d’avoir une personne aussi préparé que lui et dont nous ne pouvons que féliciter les connaissances vis à vis de son travail.
Nos souvenirs d’Arusha resteront sans doute ces couleurs vives, sa ville animée, ces va et vients incessants mais aussi sa religion très présente.
Bien avant l’entrée du parc, sur les pistes qui mènent au Serengeti, l’incroyable se passait devant nos yeux. Dans un feu d’artifice, celui-ci s’appellerait un final.
Mais là, nous arrivions à peine.
A quelques mètres seulement de nous, quelques mètres se dressait ce que l’on appelle depuis la nuit des temps : la grande migration.
Nous étions ivres de ces images qui se bousculent encore à ce jour au sein de notre tête.
Si nous avions la tête dans les nuages, Stefano lui l’avait bien sur les épaules. Il faut savoir le reconnaître, après les accidents nous étions désormais bloqué à ne plus pouvoir bouger. C’est à la vitesse d’une tortue et à la façon d’un slalom qu’en certains endroits nous avançions. Le compteur des kilomètres du véhicule avait l’impression d’avoir stoppé le cours du temps.
Et pourtant, il nous fallait progresser car arriver après 18h voulait dire louper le passage de la barrière au sein du parc et notre hébergement payé pour rien.

Celle que nous avions tant souhaitée était enfin présente. Le passage qui nous ouvrait la porte où à quelques lieux de là, l’hébergement promis nous était désormais assuré.17h50, seulement 10 minutes avant la fermeture !!! Comme quoi, dès fois, il ne faut jamais perdre espoir.
Allez, on entre dans le parc.
Le Sopa Serengeti Lodge n’est plus loin. Depuis ce matin, pas loin de 12 heures de 4 x 4, mais qu’est ce que 12 heures comparé à cette beauté que
l’on appelle l’Afrique. Si le trajet était à refaire, aucun problème, nous serions sûrement déjà prêts que vous en resteriez encore surpris.
Le repos de la nuit au Sopa n’a été qu’un mélange de rêves plus beaux les uns que les autres. Etait-ce vrai ou étions-nous en train de vivre quelque chose d’unique ?
Le lendemain matin, dès 7h en compagnie de Stephano nous avons compris après très peu de kilomètres ce que nous allions découvrir tout au long de notre séjour.

Est-ce qu’une simple photographie peut transmettre tous nos pensées, sensations, frissons… ?
Impossible à traduire, l’Afrique a un pouvoir. Celui de vous voler votre âme.
Nous n’en étions qu’à nos premières heures que déjà des moments forts, extrêmes ou tendres se déroulaient devant nos yeux.
En revoyant cette première photo, les larmes me reviennent. Je me souviens, je me souviens de cette naissance, là oui, juste devant nous. Tellement abasourdi sur l’instant que je n’ai pensé à réaliser la photo qu’une fois trop tard. Comment expliquer un tel spectacle à ciel ouvert :
Le spectacle de la vie !!!
Des moments uniques, incroyables à raconter mais pourtant existants.
A cet instant cohabitent ensemble lionnes, lions, gazelles… très rapprochés les uns des autres. En les voyant ainsi toutes races confondus vivre ensemble, j’aimerai posséder un pouvoir. Celui de prendre cet amour animal et ce sentiment de partage qu’il communique afin de le transmettre à certains de la race humaine.
Si un jour vous allez en Tanzanie, ce que nous vous souhaitons, exigez le Cratère Ngorongoro.
Classé Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’Unesco, cet endroit est tout simplement un lieu magique. Bien des noms ont déjà honoré ce dernier :
Huitième merveille du Monde – le sanctuaire animal – un paradis sur terre – Grâce et beauté…
L’odeur qui s’en dégage, couleurs uniques… oh non, impossible à quiconque de se rendre compte, de comprendre… il faut être sur place, écouter
ou plutôt savourer, déguster ces instants.

Plus facile à visualiser sur un plan que par l’écrit le Cratère du Ngorongoro se trouve non loin de Manyara.
On ne le dira jamais assez, mais…
…il ne suffit pas d’aller en Afrique pour se sentir africain. Il faut y sentir la chaleur de son peuple, la douceur de son climat, la grandeur des paysages, la beauté des animaux… et aussi tout simplement le respect de la vie.
Au fur et à mesure que la journée avançait, les espèces de la race animale nous rendait nos yeux d’enfants. Découvrir ou revoir…
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Pourquoi certaines journées paraissent passer 100 fois plus vite que d’autres ? Nous venions à peine semble t’il de partir que déjà il paraissait que la nuit aller pointer.

Nous vous souhaitons également de découvrir ces minutes indescriptibles où rapaces et plus petits viennent carrément se nourrir de vos aliments. C’était notre halte du midi. A découvrir absolument.
Nous aurions pu également vous parler de ce groupe de lions ou encore de la chasse réussie d’une lionne envers un phacochère, d’hippopotames, éléphants ou girafes…
sans oublier ma meilleure amie Anna Maria ou encore ma collection de portraits dessiné par moi-même…
…mais tout ceci ne tiendrait qu’en une phrase :


« Afrique, Afrique, quand tu nous tiens… »