Olduvaï
Plongeons dans les racines de l’humanité.
Le Serengeti
Vaste plaine, océan d’herbe une destination qui vaut à elle seule un voyage.
Samburu, Baringo, Bogoria, Navaisha vous ramènera
au début de ce récit de voyage
des reduncas bohors, des guilbs harnachés cotoient les vastes troupeaux de buffles, de gnous, de zébres, de topis et autres antilopes. Des prédateurs en nombre, beaucoup de lions et de guépards.
bien regarder autour
Nous avons pu observé une tentative de chasse d’une douzaine de lionnes sur un troupeau composé de centaines de buffles alors que non loin des lionnes gardaient les jeunes lionceaux. Mais les lionnes ne purent isoler un buffle et à coups de charges dûrent abandonner.
Dans un îlot de forêt, nous suivons des yeux un léopard.
A côté, près d’un plan d’eau, une mère crocodile de bonne taille surveille ses rejetons alors que les hippopotames mâles jaugent l’ouverture de leurs mâchoires.
Nous roulons et chaque instant est intense. Ici, une troupe de mangoustes rayées se réfugient sur une termitière, là croisons des girafes massaïs ou encore une hyène seule le ventre plein d’une vie qui va surgir…
…des lions mâles célibataires qui cherche un territoire.
Un autre jour, un guépard aperçoit une petite troupe de gazelles de thomson, s’en approche suivi de près par un phacochère.
Repéré le félin préfère se poster à l’abri de la chaleur. Pendant que certains se font très petit, certains autres animaux dans ces moments-là jouent à cache cache avec la loi du plus fort.
Un mamba noir traverse la piste (faire très attention à ces serpents), les babouins anubis se chamaillent quant au soleil il s’en va rejoindre l’horizon et nous rentrons.
D’un kopjé, parmi les damans nous regardons l’astre solaire se fondre sur la ligne d’horizon dans un festival de couleurs ou l’orange domine, un ballet de chauves-souris commence et au loin le ricanement des hyènes se propage dans la nuit naissante. Comme sur cette photo, un instant que je vous souhaite de voir comme moi.
Impressionnant !!!
Nous allons prendre un petit avion sur une piste dans la brousse, mais avant effectuons un ultime safari :
Paf, un lion mâle arborant une splendide crinière venait de tuer ou de voler une gazelle et s’enpressa de l’insérer entre ses pattes lors de notre arrivée. Nous le laissons et paf un serval chasse les rongeurs à quelques métres de nous, indifférent à notre présence. Puis, presque à l’arrivée non loin de la piste re paf, nous admirons une mère guépard avec ses deux jeunes.
Beau bouquet final n’est il pas? Nous laissons à regrets derrière nous le Sérengeti dans le but de rejoindre l’azur de l’île aux épices.
Babati ( 95 )
Petite ville
avant de franchir les montagnes. Les pistes sont chaotiques et nous bivouaquons entre deux villages (la région n’est pas sûre à cette époque).
La nuit n’est qu’une danse de lucioles, qui joyeusement par centaines percent l’obscurité de leur lueur colorée.
Dodoma ( 95 )
Sur la piste, nous prenons un massaï en stop que nous déposons en ville. C’est la capitale administrative de la Tanzanie mais c’est le meuglement des vaches qui domine, peu de klaxons de voiture.
Après une route asphaltée (enfin, car très rare à cette époque) nous nous arrêtons dans un village : Wami dakao
puis dans une ville Morogoro. Ensuite la piste redevient notre lot…
…et passons les montagnes de Matombo
qui me rappele l’île de la réunion par son relief contrasté et ses cocotiers.
C’est une région très tropicale mais nous sommes au coeur de la Tanzanie.
Nous croisons des singes bleus, admirons des colobes Angolan puis passons à gué la rivière Wa-pé (en swahili) ou Ma-pé (en bantou) qui veut dire « donner » (au retour nous avons donné deux heures pour sortir le véhicule bloqué dans la boue).
Les pistes sont de pire en pire et les quelques ponts en amont branlants et fragiles. On aperçoit un peu de faune et notamment des lions mais de loin. Toute la région après la ville de Morogoro est très sauvage et ne croisons que des autochtones.
Sélous
immense réserve de 53 000 km2 (Danemark= 43 000 km2 pour comparaison).
Les animaux que nous croisons s’enfuient dès notre approche, l’on observe bien plus facilement les croupions de girafes, bubales, zébres… que leurs faces !!!
Au crépuscule, nous avons observé tout de même nombre de guilbs harnaché, léopard, calaos terrestres, cobs, diks-dik, civettes…
Le bijou de cette réserve est un lieu idyllique : des cascades d’eau chaude et sulfureuse (hot springs) d’origine volcanique se jetant dans un grand bassin entouré d’une végétation tropicale où virevoltent des souimangas, des inséparables…
Evidement nous nous sommes baignés toute une après-midi…
Dar el Salaam
Des embouteillages, la cohue mais nous ne restons que peu de temps. Juste le temps d’attraper le ferry pour aller à l’île aux épices:
Direction Zanzibar
Zanzibar ( 95, 2000 )
Dar el Salaam
L’arrivée en ferry est magique, lumière rasante sur le port où se trouve derrière une gande place ainsi que de vieux batiments dont les murs se rappellent sûrement encore à ce jour avoir vu le docteur David Livingstone.
On y croise des dauphins, des boutres aux voiles triangulaires, des enfants qui barbotent dans les vagues en riant.
L’arrivée en petit avion permet un regard large sur une partie de l’île.
Visite des différentes plantations d’épices :
poivre, muscade, clou de giroffle, café, safran, rockou, canelle…
Puis à l’île Changuu ou sont des tortues géantes en liberté en 95, dans des enclos en 2000.Sur cette île j’ai même vu un dik-dik.
Un peu de snorkling au large d’une autre île histoire de faire trempette et admirer parmis de beaux coraux murènes, poissons scorpion, poissons perroquet…
Farniente sur les belles plages de l’est, faire un coucou aux colobes bai de zanzibar (endémiques de l’île) qui se montrent parfois très familiers.
Ballades dans les ruelles étroites de la ville basse de Zanzibar. Siroter des heures entières du jus de
canne au citron en observant la vie qui se déroule dans les rues. Le soir tombé, j’adore manger sur la jetée en face du palais des merveilles et de la forteresse portugaise. Il y a là des dizaines de petits étals où on peut déguster de la pieuvre épicée en morceaux, du coeur de palmier frais, boire du jus de canne citronné… (miam-miam) pour pas cher et dans une ambiance cool. Puis après Kula pole-pole, kulala.
Le matin, l’appel à la prière clame la gloire d’Allah, le soleil illumine la mer de jolies couleurs, des dauphins passent non loin de la plage la journée commence sur cette île aux épices.
Côte sud, après un petite heure de snorkling, safari dauphins : (dèjà narré dans l’ancien forum) dans l’onde azurée striée de raies de lumière, ils sont quatre sous moi, il me semble que mon bras peut franchir les trois ou quatre mètres qui me sépare d’eux pour les carresser.
Mais lentement, ils s’éloignent vers le bleu profond et moi de penser à regagner le bateau. Le bateau, la voiture, l’avion, et par delà les nuages les rêves………..
Voulez-vous rêver avec moi ? Imprégnez-vous au plus profond de vos pensées de mon esquisse, fermez les yeux et…