Alexis Peltier : Safari avion, photographe, protection environnementale…
Pourquoi l’avion ?
L’avion est un outil extraordinaire en Afrique Australe,
il permet de découvrir des endroits hors sentiers battus, sans l’énorme perte de temps et fatigue du transport terrestre. Une minute de vol, remplace bien des pages de description d’une zone pour sa compréhension, car je fais des safaris engagés dans la préservation des espèces et de la nature.
Voler ici est un privilège fabuleux.
L’avion n’est pas juste un moyen de transport, il fait partie intégrante de mes safaris; à l’atterrissage nous attend 4 x 4, chameaux, cheval ou chevaux, bateau, selon l’endroit à découvrir.
L’avion est là, posé au milieu de rien, jusqu’à notre départ, juste pour nous… C’est ça le vrai luxe.
Puis, j’aime démystifier l’avion,
tous aurons l’occasion de toucher au manche durant le voyage !!!
En plus, cette partie du monde est tellement belle à survoler. J’ai pas mal voyagé en avion et ULM dans beaucoup de pays mais ici nous sommes et restons dans le « top 10 » !!!
Je fais des safaris aussi tout en ULM pour des passionnés.
Pourquoi dites vous, safaris engagés ?
Tout d’abord, un voyage ne doit pas être juste un produit de consommation…
Il doit vous apporter une conscience d’autres façons de vivre, une conscience environnementale, pas dans le sens politique du terme, mais dans le sens pratique, un environnement préservé correspond à la qualité de vie des peuples y vivant.
Un voyage doit aussi être un enrichissement pour la réflexion et la compréhension de plein de petites et grandes choses de notre quotidien. Pour finir, j’utilise un pourcentage des revenus de safari pour financer nos recherches environnementales, en particulier sur la protection des forêts, des routes migratoires dans le but de fournir des bases de données pour une gestion des sols à long terme.
De plus les safaris me permettent de revenir régulièrement sur certaines régions où au fil des années, j’ai pu créer un climat de confiance avec des populations locales qui sont maintenant impliquées dans certains de mes projets environnementaux et éducatifs.
Les personnes venant avec moi en safari bénéficient directement de cette relation privilégiée en allant à leur rencontre durant le safari.
Mais alors, quels type de logement utilisez-vous en safari ?
Je fais un mélange savant de tous styles de logement, à la condition sine qua non, qu’ils soient impliqués dans une action visant à la protection de la nature et des gens y vivant et que le confort soit d’un bon standard. La flexibilité est aussi un atout important car j’aime faire des surprises en cours de journée afin que les personnes venant en safari avec moi, se sentent chez eux.
Il m’arrive aussi d’avoir des personnes qui reviennent et veulent une expérience différente et demandent quelques nuits en pleine brousse, seuls au milieu de rien, sous les ailes de l’avion.
Mais vos clients… ?
Je vous interromps tout de suite car je lutte contre un rapport commercial de prestation de service.
Une fois tout l’aspect marchand fini, je m’efforce de traiter les participants au safari comme des invités avec lesquels je partage mon expérience de cette vie, le terme « client » me dérange car le rapport humain est effacé.
Comment voyez-vous le sens de la personnalisation ?
Premièrement, le vrai luxe, c’est la personnalisation. Malheureusement, beaucoup de « tours operators » sont loin de l’avoir compris.
Déjà, je ne mélange pas des personnes ne se connaissant pas, sauf si tous le demandent expressément, je procède alors à un échange d’adresse afin que tous puissent communiquer ensembles et si possible se voir.
Les rares fois où cela est arrivé, tous sont restés très amis. Je n’impose aucun voyage, c’est le voyage des demandeurs, une belle aventure sans en souffrir ; par expérience, je sais saisir ce que les personnes intéressées désirent et nous « montons » le voyage ensemble.
C’est drôle beaucoup deviennent de bons amis et reviennent régulièrement.
Ici, c’est tellement riche qu’en avion, je peux faire 3 à 4 safaris totalement différents, juste sur le Kenya. Bien sûr, je vais aussi principalement en Ouganda, Rwanda, Tanzanie et d’autres destinations. Il y a de quoi faire.
L’Afrique Australe, ce n’est pas trop dure pour les familles avec de jeunes enfants ?
Non au contraire, c’est aux enfants qu’il faut faire ressentir la puissance de cette partie du monde, cela peut orienter toute une vie.
Un décollage en ulm !!!
Je suis spécialisé dans le voyage familial et l’avion prend vraiment son sens ; c’est amusant, ludique, permet beaucoup d’activités dans la journée sans fatigue ni perte de temps. Quand les enfants sont heureux, les parents le sont automatiquement. Toutes les activités tournent autour d’eux.
Que faites-vous d’autre ?
J’ai un organisme de protection
environnementale et avec mes ULM entres autres, je fais des survols systématiques de régions fragiles ou à « problèmes » afin de fournir des outils de haute définition qui servent à l’élaboration de plan de sauvegarde
ou de changement de statut de la dite zone pour une protection et gestion à long terme.
Je travaille également sur l’organisation de production média et suis spécialiste de prises de vues aériennes mais aussi photographe.
Comme beaucoup en lisant ce reportage, je n’ai qu’une envie, m’asseoir à vos côtés, découvrir ces merveilles et je vous l’avoue, il me plaît à rêver des mises à jour sur ce site que je pourrais effectuer.
Continuez votre oeuvre Alexis, nous sommes tous devant vous et moi le premier en profonde admiration.
Vous aussi avez effectué un voyage, safari, trek… au kenya, en Tanzanie ou à Zanzibar. Vous avez réalisé un site web et désirez paraître dans cette rubrique, alors, contactez-nous.
