Ce safari, à notre grand regret ne sera pas vraiment un touché coulé. Du genre bien à côté, sorti de quelques girafes et gazelles…
Nous aurons cependant la chance d’y voir des élans du cap ainsi que la confirmation des bonds prodigieux que sont capables de faire les antilopes.
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Retour aux sources de la veille : notre camp à Olduvaï.
Notre camp à Odulvaï
Jeudi 24 Février 2005
En ce jeudi matin, l’excitation est palpable. Derrière ces safaris plus ou moins réussis, nous avons rendez-vous à présent avec le Serengeti.
Sur notre route, une crèche d’autruche (dixit Boris)
Une fois sur place, les enfants ne peuvent décrire la beauté des lieux, nous non plus d’ailleurs. Le Serengeti est en quelque sorte l’apothéose. L’écrire est une chose, le voir en est une autre.
En ces lieux protégés se jouent des joies, des drames, des éclats de rire mais aussi des pleurs. C’est la vie, la vie sauvage à l’état pur. La chasse pour survivre, se nourrir mais aussi pour un peu d’eau.
Dans la bousculade qui s’en suit à quelques dizaines de mètres de là, un bébé zèbre disparaît dans l’eau. Sa mère retourne voir mais repart bredouille. Sur les conseils de Boris, nous scrutons l’eau. Le petit zèbre réapparaît mais si celui-ci ne retrouve pas très rapidement sa mère…
Nous naviguons en plein rêve qui est loin d’être fini. Peu après en roulant, girafes, éléphants, gazelles…
Moment fort également de cette journée. Notre nez à nez avec cette meute assoiffée de lionnes, lionceaux
Quel plaisir et quels souvenirs. Que de choses à raconter…
Emerveillés par ces instants, il nous faut pourtant repartir en direction de notre camp privé. Un camp absolument fabuleux. Marico, le cusinier et Jeoffrey son aide de camp sont déjà à pied d’oeuvre. Si vous les voyez un jour, transmettez leur toute notre amitié.
3 jours, 3 nuits voilà le temps que nous passerons au Serengeti. Nous sommes ravis car ce choix hésitant de départ s’avère être le bon. Au fil des heures, jours, les rencontres que nous y ferons donnera plus de force, plus de réalisme et nous ouvrira les yeux par rapport à bien des choses.
L’excitation nous a totalement gagné. Nous sommes là en plein milieu de nulle part dans ce camp de l’Orangi River dans le Seronera, sans téléphone, sans eau courante, sans STRESS… avec certains animaux comme compagnie.
Dimanche 27 Février 2005
Le temps s’écoule trop vite dès fois et il nous faut repartir vers Ndutu où nous aurons la chance de voir un jeune léopard à terre qui allait grimper sur l’arbre pour y rejoindre sa proie mais manque de chance et malheureusement pour nous…
… Conseil : Evitez le bruit du genre : « La, regarde !!! » ou « Woooawwwwwww, un léopard !!! », le résultat sera le même.
Retour à notre camp d’Olduvaï où les massaïs nous reçoivent comme des amis.
Le lendemain, c’est à dire le lundi, Zanzibar allait nous accueillir et le Serengeti ne serait plus qu’un souvenir à l’horizon.
A l’occasion, Boris nous proposa et même insista un peu beaucoup voir lourdement sur le fait de visiter un village masaï avant notre départ. Nous n’y tenions pas du tout. Mais, finalement devant son insistance… et puis cela faisait une rentrée d’argent aux masaïs comme il le disait si bien.
Entre nous, nous n’étions pas dupes et avions compris surtout que Boris également avait un pourboire, de ce fait nous avons accepté.
Nous allions visiter le village en toute simplicité mais un peu à contre coeur. Il est vrai que montrer comment vivent ces gens, leur culture… à nos enfants ne pouvait qu’être enrichissant.
1 heure de marche fût nécessaire et enfin arriva le village où plutôt le camp. Au moment de payer au chef de la tribu la visite de son camp, Frédéric se trompa et dans la somme demandée donna un billet de 10$ au lieu de 1$ !!!
Titouan a été très impressionné par ce qu’il voyait et à son âge difficile de contenir ses émotions. Nous n’étions pas à l’aise du tout. Toutes ces mains tendues… le chef ne parlait que l’anglais et le swahili. Déduction : pour nous francophones, aucune discussion n’a pu naître de cette rencontre.
Nous avons vraiment eu l’impression d’un racket organisé avec la vente des bijoux, leur insistance était trop lourde et quand j’ai dit au chef en prenant dans ma main les bijoux qu’il portait tout en essayant de lui faire comprendre que j’aurai aimé les acheter !!!
Grossière erreur, mais pas évident de se faire comprendre… ces bijoux-là ne se vendent pas.
Le souvenir également de n’avoir pas pu faire grand chose quant aux deux photos suivantes. Vous avez la gorge un peu nouée et franchement, très franchement, nous étions très très mal à l’aise. Les masaïs s’en sont aperçus et cela n’arrangeait pas les choses…
Réflexion de Titouan à Boris quand il est venu nous rechercher : Ce n’est pas un village massai mais un supermarché.
Conclusion :
J’ai vraiment regretté cette visite qui a été un malentendu total du début à la fin.
Par contre cela n’a en rien affecté ce que nous pensons des Massais, heureusement. Si au lieu de nous le cacher, cela nous avait été dit correctement, cette visite ne se serait jamais passé ainsi. Nous aurions prévu, organisé, pensé mais là !!!
Lundi 28 Février 2005
Le reste de notre séjour s’est déroulé entre Stonetown, les plages de la côte Est, la population, l’océan indien et ses poissons multicolores. Je vous avoue très sincèrement être vraiment tombée sous le charme. Nous aurions pu continuer ce récit mais nous préférons vous laisser découvrir la suite en images car comme on le dit si bien :
« Un petite présentation vaut cent fois mieux qu’un grand discours. »