Le lendemain, nous faisons donc connaissance de notre guide francophone Gidéon, Tom le chauffeur et Inno, la cuisinière, et nous partons en safari. Il faut dire que le Selous…
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Le Selous, c’est spécial, c’est beau, c’est sauvage, il y a la rivière, très peu de touristes, beaucoup d’animaux.
Que du bonheur pour cette première journée…

Nous avons eu la chance de voir un couple de lions en pleine copulation, ce qui n’est pas difficile à trouver quand on sait que pendant 4 à 5 jours ils font ça tout les quarts d’heure environ pour être sûrs de reproduire l’espèce.

Par contre ce moment a été très bref, compte tenu du manque d’expérience lié à l’âge de ce jeune mâle.
Après une première journée bien remplie, dîner et toilette rapide à la lueur des lampes tempête, puis nous nous endormons sur fond de grognements d’hippopotames, très nombreux dans le fleuve en contrebas.
Mais l’Afrique nous réserve bien des surprises, et là-haut dans le Nord du pays où nous avions prévu un hébergement en lodge au cas où il pleuve, c’est dans le Sud que nous prenons notre première très très grosse averse.

A 4 heures du matin, nous sommes réveillés par des fuites à l’intérieur des tentes et au lever du jour, nous constatons les dégats, les lits mouillés et de grosses flaques, plus ou moins profondes selon le sol.Explication des guides : ils ont montés nos tentes trop vite et ils ont « peut-être » oubliés certaines parties importantes.
Mais « hakuna matata », pas de problème ! nous redéménageons au premier campement avec les belles tentes protégées, et nous partons quand même en safari, bien que le temps soit incertain.

Le paysage a changé, il y a de nombreuses mares et autres flaques d’eaux supplémentaires, ce qui nous permet de voir d’autres animaux et en plus grand nombre.
Hélas, la chance n’est toujours pas avec nous, et dès le premier bourbier sur la piste nous restons plantés une heure. Par la suite n’osant plus prendre de risques, nous resterons sur la piste principale, ce qui limitera forcément notre recherche des animaux.
Pour les mêmes raisons, nous annulerons la balade à pied avec les rangers, mais nous maintiendrons celle en bateau sur le fleuve.

Enfin, quand je dis bateau, je devrais plutôt dire barque ! Et face aux hippos, on se sent tout petit, nous avons eu de sacrées montées d’adrénaline !
Nous avons pu également observer quantités d’oiseaux, de crocos
et autres reptiles.
Et bien que nous ayons beaucoup apprécié la faune et la flore de cette réserve, il nous fallait aller voir plus loin, sur l’île de Mafia, pour la troisième et dernière partie de notre voyage.
C’était sans compter sur les capacités d’organisation de l’agence M…

Ils ont dû négocier avec le pilote du Cessna pour que nous puissions monter à bord car ils avaient oubliés nos billets !!!
Heureusement que tout le monde était très sympathique et pas stressé, ce qui a bien arrangé les choses.
Nous avons donc atterri à Mafia en fin de journée, sur une île sans goudron, avec un rythme de vie similaire à celui du Selous, cool, pas chronométré comme dans le nord du pays.
Pour moi qui aime la nature sauvage, c’est un vrai paradis, peu de touristes, des paysages préservés, des fonds marins exceptionnels, visibles avec un simple masque et un tuba.
Lors d’une balade en bateau, nous avons eu droit à un barbecue sur la plage, mais ce n’était pas le produit de notre pêche puisque presque toute l’île est au milieu d’une réserve marine.
La visite de l’île de Chole,

de l’autre côté de la baie du même nom, nous a enchanté, par son calme, sa simplicité, les mimiques des enfants demandant à se faire prendre en photo pour le seul plaisir de se voir ensuite sur l’écran de l’appareil.
Ici, la main tendue n’existe pas.
Cette île servait jadis de relais aux marchands d’esclaves, mais la nature a repris ses droits depuis et englouti la plupart des anciennes constructions faites de sables de corail et de terre, excellent engrais pour les arbres.


Sur cette île également, on fabrique encore artisanalement des cordes de fibres de coco, des dhows (boutres), sans électricité, avec des outils rudimentaires et avec l’aide du temps qui s’écoule plus lentement qu’ailleurs, du moins c’est l’impression qu’on a ressentie.
Mais il faudra bien repartir, avec cette dernière image plutôt insolite de chauve-souris en plein soleil, moi qui croyait que ces bêtes là ne vivaient que dans des cavernes sombres et humides !
Décollage de Mafia
Retour donc à Dar Es Salam,
où notre réceptif local pour le Selous, nous reprend en charge pour une dernière visite de la ville, le marché aux poissons bien sûr, les beaux quartiers d’Oyster Bay, les mariages du samedi au bord de l’océan les pieds dans l’eau , un must paraît-il et un dernier repas dans le meilleur restaurant de plein air de la ville.
Peu de photos réussies pour illustrer ces derniers instants, nous n’étions pas très à l’aise pour sortir l’appareil et nous fondre dans la foule.
Bon allez, une petite dernière …

Si vous désirez également nous raconter votre récit de voyage ou carnet de route et n’avez pas de site web, aucun problème, Kenya-Tanzanie.com est là pour vous y aider…